Lamaisondupoete

Aujourd'hui, on va parler frivolité...

Ma première navette remonte à mes 12 ans environ. Je ne sais plus trop dans quelle revue, Modes&Travaux ou Anna (Burda ?), il  avait dû paraître un article sur cette technique. Evidemment, j’avais couru chez notre mercière et elle m’avait déniché une navette. En écaille ou couleur écaille, je n’ai jamais su rien en faire, même après avoir trouvé un livre.

Deeeesannéeeeees plus tard, je tombe sur un blog qui parle de frivolité. C’est bien sûr celui de Bidouillette  link

Et l’envie renaît. Ici au Liban, les navettes on ne sait pas ce que c’est. Ou du moins, c’est tellement enfoui au fond de quelques mémoires montagnardes que c’est  inutile d’insister.

De retour en France, je me suis mise à la recherche de ma navette, je l’ai je crois retrouvée, mais si bien rangée que reperdue.

Un jour de printemps, je rencontre Bidouillette, mais nous filons vers les fuseaux plutôt que la navette. Elle me dit très vite qu’il faut une bonne main gauche pour la frivolité. Gauchère, bien que cousant et brodant de la main droite, cela ne devrait pas me poser de problème. Et on passe.

Et au début de cette année, je découvre dans une mercerie ici au Liban des navettes, celles avec un petit crochet d’un côté. Arrivées avec les aiguilles et les crochets, personne ne sait s’en servir. J’achète tout le stock, (4 navettes !), me promettant bien d’en donner une paire à Monique et d’étudier la question lors de notre rencontre de l’été. Mais ma visite tombe à l’eau.

Je reviens donc avec mes navettes, et Que Diable !, il va bien falloir que ça marche. J’ai repris mon livre, arrivé ici avec tant d’autres, fouillé les blogs et YouTube, et Bingo !

Je ne dirai pas combien j’ai gâché de fil, mais tout d’un coup, la boucle a bien voulu basculer sur le bon côté du fil. Et si bien que maintenant je n’arrive plus à faire autrement !

Ma première petite réalisation a pris le chemin de chez Monique-Bidouillette

Et la seconde est arrivée à temps pour souhaiter un bon anniversaire a ma belle-sœur.

Alors, qu’en dites-vous ?

A bientôt !